A titre professionnel et personnel, smartphones, tablettes, réseaux sociaux et autres plateformes collaboratives, sont rentrés dans nos habitudes.
La formation professionnelle avait déjà amorcé ce virage, qui s’est amplifié suite à la crise sanitaire.

Et si vous avez déjà recherché une formation à distance, que ce soit pour vous ou vos collaborateurs, vous avez sans doute entendu des noms barbares tels que MOOC, SPOC, E-learning, micro-learning…
Mais alors de quoi s’agit-il ?
Plusieurs termes, pour un seul objectif : la formation à distance

L’e-learning, regroupe différentes solutions permettant l’apprentissage de compétences par des moyens électroniques. En clair, si vous développez vos compétences grâce à une application ou un site internet, c’est du e-learning !

Le MOOC, ou formation en ligne ouverte à tous, est un cours ouvert à un grand nombre d’apprenants. Cela permet à des personnes éloignées géographiquement de suivre une formation au même moment. Ils sont aussi bien utilisés par les grandes Universités que par des entreprises ayant de nombreuses filiales à l’étranger. Ils se présentent généralement sous forme de vidéos en direct auxquelles les apprenants peuvent réagir, comme dans n’importe quel amphi ou salle de classe, en synchrone ou en asynchrone. Toutefois, à la différence d’un cours classique, le MOOC reste accessible après la date de sa création.

Le SPOC, est un cours ouvert à un petit nombre d’apprenants. A la différence des MOOC, les SPOC permettent d’établir un lien plus direct entre les intervenants et les participants. Du fait du nombre réduit du groupe, il est plus facile d’intervenir pendant les cours et d’échanger ensuite. Les SPOC sont de plus en plus souvent utilisés en appui à des formations en présentiel.

Le micro-learning, sous ce nom, se cache un mode innovant de formation à distance, et collant aux plus près des nouveaux usages :la « consommation » de formats courts de formation, n’importe quand n’importe où. Pour faire simple, l’objectif du micro-learning est, comme son nom l’indique, que chaque apprenant passe un temps limité (entre 3 et 5 minutes, environ) chaque jour, plutôt que passer plusieurs heures par semaine à suivre un cours. Cela passe par une structure totalement différente des cours, divisés en sections très courtes, généralement indépendantes les unes des autres. Chaque module ayant un but précis, il y a moins de risques de perte de motivation chez les apprenants.

Mais pour les aficionados du présentiel, pas de crainte, car l’association du digital et du présentiel semble une voie très prometteuse : c’est ce que l’on appelle le « Blended Learning ».

Le formateur n’est plus le maître qui dispense un cours magistral, mais bien le coach, l’accompagnateur qui permet une meilleure assimilation des compétences théoriques acquises via le digital, par la mise en pratique, la correction d’exercices, la personnalisation. Et si l’on en croit les chiffres*, c’est d’ailleurs le choix de formats de formation que font plus de la moitié des entreprises (58%).
* Enquête réalisé en 2016 par Talentsoft.